04/09/2009 : PLS sur La Première

Vendredi, 4 Septembre 2009

Tout au long de la saison 2008-2009, Denis Stokkink, président de PLS, a fait partie des 13 chroniqueurs de l’émission « Entrepremière » qui a lieu les samedis entre 8h30 et 9h. Le 4 septembre, il plaidait pour un changement de paradigme économique.

Son intervention a également été publiée dans les pages économiques de la Libre Belgique du même jour sous le titre "Il faut changer de paradigme économique !" :

Malgré des annonces encourageantes à la fin du mois d’août de la part des gouvernements français et allemands, cessons de nous leurrer : la situation économique en Belgique et dans le reste de l’Europe reste en cette rentrée tout à fait catastrophique. Le chômage continue à augmenter, de même que la dette publique et le prix du pétrole, tandis que l’urgence environnementale se fait toujours plus pressante. La croissance reste très molle, presque nulle. Et l’on voit déjà clairement que les agents économiques n’ont pas tenu compte de la crise dans leur approche globale. Business as usual, telle était et telle reste apparemment la devise.

Que faire ? D’un côté, les tenants du libéralisme proposent de sacrifier une partie des acquis sociaux pour pallier le manque de moyens. D’autres conseillent une augmentation des impôts pour maintenir ces acquis. A mon sens, la solution réside dans une troisième voie : la réponse doit être globale. Il faut aller plus loin que la mise en place de quelques mesures techniques. Il faut changer de paradigme économique !

Quel pourrait être ce nouveau modèle ? Un vrai modèle de développement durable, reposant sur les piliers économique, social et environnemental de manière équilibrée. Un modèle qui intègre une vision globale et de long terme au profit de l’ensemble de la société. Sans que cela se fasse au détriment d’une partie de la population ou des générations futures. Soyons clairs : ce modèle là implique une approche politique plus forte, une reprise en main par les autorités publiques mondiales, européennes et nationales, qui doivent réendosser leur rôle de régulateur et législateur.

Chacun bien sûr peut agir pour construire cette société plus solidaire, plus soucieuse du bien-être de tous et de la santé de la planète. Chaque geste compte. Les moyens d’actions les plus forts cependant sont dans les mains des décideurs politiques mais aussi économiques : c’est à eux à présent d’oser cet « autrement ».

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