Newsletter Économie sociale 02/2014 - L'heure de la mobilisation à l'approche des élections européennes
À trois mois des élections européennes qui auront lieu entre le 22 et le 25 mai dans tous les États membres, il nous semble important de montrer à nouveau la place et l'importance de l'économie sociale au cœur des politiques et enjeux européens.
L'évènement qui s'est tenu à Strasbourg les 16 et 17 janvier derniers autour du thème "Entrepreneurs sociaux, prenez la parole !" a permis de bien mettre l'économie sociale et les entreprises sociales sur le devant de la scène européenne. C'est pourquoi nous avons consacré une grande partie de cette newsletter à cet évènement majeur, en revenant sur la Déclaration de Strasbourg et certaines bonnes pratiques présentées à cette occasion. Mais comme l'a souligné Rocio Nogales (Réseau international de recherche EMES) dans une interview qu'elle nous a accordée sur sa participation à la rédaction de la Déclaration, Strasbourg n'est qu'un début. L'économie sociale doit maintenant continuer à parler d'une voix unie en partageant des visions communes et surtout se mobiliser pour faire en sorte que les travaux entrepris au sein de l'Initiative pour l'entrepreneuriat social se poursuivent après 2014, ce qui dépendra surtout de l'engagement des prochains eurodéputé(e)s et Commissaires européens (désignés à l'automne 2014).
La place de l'économie sociale dans nos sociétés se joue bien sûr également au niveau national, comme en France où se prépare une loi sur l'économie sociale et solidaire mais également par exemple au Portugal qui a voté en mars 2013 une loi-cadre sur l'économie sociale que nous avons traduite en français dans un Working Paper. Retrouvez également dans ce numéro des informations sur le projet de loi sur l'économie sociale en Roumanie et d'autres illustrations du développement de l'économie sociale et sa résistance face à la crise en Europe.
Nous restons à votre disposition pour discuter de ces différents éléments mais également pour alimenter l’Observatoire à partir de vos suggestions ou contributions.
Bonne lecture,
Denis Stokkink et Elise Dubetz