Parmi les personnes de plus de 50 ans interrogées, plus d’une sur quatre (29%) estime que les travailleurs plus âgés obtiennent moins de chances que leurs collègues plus jeunes en termes de développement professionnel. Parmi les collègues de moins de 50 ans, seule une personne sur six (12%) pense pareil. Trente-sept pour cent des plus de 50 ans interrogés évoquent le même déséquilibre en ce qui concerne les possibilités de promotion (contre 15% des plus jeunes). Enfin, les plus de 50 ans sont deux fois plus nombreux (11% contre 5%) à penser que leur évaluation sera moins positive que celle des moins de 50 ans.
En comparaison avec leurs collègues plus jeunes, deux fois plus de travailleurs de plus de 50 ans (34% contre 15%) déclarent que leur employeur ne consent pas d’efforts ciblés pour soutenir leur groupe d’âge dans leur carrière. Par ailleurs, plus d’un sur trois (35%) estime que les efforts destinés à leur permettre de changer de fonction au sein de l’entreprise (par l’intermédiaire d’une rotation du personnel ou d’une promotion) ne sont pas suffisants. Chez les moins de 50 ans, ce pourcentage s’élève à 19% (un sur cinq). En revanche, les plus âgés estiment qu’il leur est possible d’acquérir autant d’aptitudes et de connaissances que leurs collègues plus jeunes (par exemple via des formations ciblées).
Une étude antérieure menée par Securex et la KU Leuven a démontré que les organisations peuvent prendre des mesures de deux types pour motiver les travailleurs et les inciter à demeurer plus longtemps au travail: les ménager (diminuer les exigences physiques et intellectuelles de leur fonction) ou les faire progresser (leur donner la possibilité d’évoluer et de s’épanouir encore davantage).