Elles sont 60, inconnues ou personnalités célèbres (comme la journalisate Lina Ben Mhenni, l’actrice Amira Chebli et la députée Bochra Bel Haj Hmida), à partager les phrases, insultes et injures qui peuplent leur quotidien dans l’espace public et qu’elles subissent, au seul titre d’être des femmes.
Réalisé par les ONGs Chouf Minorities et Chaml, ce projet veut montrer qu’après 60 ans d’indépendance, le corps des femmes tunisiennes est toujours colonisé !
Chouf Minorities rappelle que la loi tunisienne désigne le harcèlement comme un « acte de répétition » or, l’ONG souligne que « cet élément n’est pas forcément présent dans le cas d’un harcèlement dans la rue, ce qui favorise l’impunité ».