Près d’un tiers déclarent avoir été personnellement confronté à différents types de violence entre partenaires à un moment donné de leur vie : violence psychologique ou émotionnelle (40,4 %), violence physique (27,5 %), violence économique (18,5%), violence sexuelle (13,7%). Or, la grande majorité des répondants possèdent un emploi permanent (89,4%) et à temps plein (77,8%).
Parmi les personnes confrontées à de la violence conjugale, 72,9 % indiquent que leur aptitude au travail était affectée. Les effets de la violence sur leur performance professionnelle vont de la fatigue (30,7%), la distraction (29%) au fait de se sentir mal mentalement et/ou physiquement (21,2%). Environ 41% indiquent également que la violence constitue une cause d’absentéisme, généralement en raison d’un état de fatigue ou de mal-être physique et/ou émotionnel (22%), ou d’une blessure physique (21,8%).
Malheureusement, plusieurs déclarent avoir été confrontés à de la discrimination (12,6%) ou avoir perdu leur emploi (7,2%) après en avoir parlé. Or, ils sont deux tiers (63,9 %) à considérer qu’un soutien sur le lieu de travail pourrait réduire l’impact de la violence entre partenaires sur la vie professionnelle des travailleurs.
“L’environnement professionnel constitue un lieu important pour la victime et une meilleure connaissance du réseau permettrait d’aider davantage de personnes à s’en sortir, notamment par une orientation vers les services adéquats, mais aussi par la possibilité qui pourrait être offerte aux personnes de prendre facilement congé pour se rendre à la police, à l’hôpital ou dans un refuge en cas de crise, par exemple.”