L’amélioration des conditions du dépôt de plainte pour les victimes de violences conjugales et de violences sexuelles relève d’une urgence absolue. En 2018, près de 219 000 femmes ont été victimes de violences conjugales physiques et/ou sexuelles mais moins de 20% d’entre elles ont osé porter plainte.
Ces chiffres peuvent être expliqués par la difficulté éprouvée par les victimes à évoquer des sujets intimes, au risque de représailles dans des conditions d’accueil et d’interventions au domicile qui restent incertaines et inégales.
Aussi, cette rencontre rassemblera les services de police et de gendarmerie ainsi que des intervenant-e-s issu-e-s du secteur associatif qui s’exprimeront autour de deux table-rondes :
- Plaintes et interventions au domicile pour violences conjugales : où en est-on aujourd’hui de l’accueil des victimes de violences conjugales et/ou sexuelles ?
- Comment changer les pratiques pour une meilleure prise en compte des victimes de violences conjugales et/ou sexuelles ?