Le constat était partagé par l’ensemble des intervenant.e.s lors de ce midi : le projet européen connaît un déficit démocratique qui inquiète à la veille des élections qui se dérouleront dans moins de deux semaines.

Les acteur.rice.s du débat ont souligné un déficit institutionnel, politique, social et associatif.

Les institutions complexes, floues et technocratiques empêchent le dialogue avec les citoyen.ne.s. L’Europe sociale quant à elle n’a jamais été développée dans les mêmes proportions que l’Europe économique illustrant un déficit de volonté politique. Les politiques sociales sont pourtant essentielles pour maintenir et relancer la cohésion sociale des Européen.ne.s. Enfin, le secteur associatif qui joue traditionnellement un rôle de médiateur entre les citoyen.ne.s et les pouvoirs publics voit ses capacités d'action se réduire, limitant sa capacité de dialogue.

Il est pourtant plus que jamais temps d’agir. À l’heure de la montée des populismes et des euroscepticismes, les prochaines élections sont déterminantes pour l’avenir. C’est donc à chacun.e d’entre nous d’apporter son vote pour redynamiser le projet européen.

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