Une nouvelle Commission pour une nouvelle Europe - Newsletter Participation citoyenne 12/19
Approuvée le 27 novembre par le Parlement européen, la nouvelle Commission européenne menée par Ursula von der Leyen est entrée en fonction ce dimanche 1er décembre 2019. Crise sociale, crise environnementale, crise démocratique, crise migratoire, les enjeux sont immenses ! Peut-on dire que l’avenir de l’Europe se joue ces 5 prochaines années
Ancienne ministre fédérale allemande, Ursula von der Leyen est devenue la première femme Présidente de la Commission européenne en juillet dernier. Elle et son équipe presque paritaire (12 femmes Commissaires contre 9 dans la Commission sortante) devront se saisir des enjeux mondiaux, humains et environnementaux auxquels l’Europe fait face aujourd’hui. Dans cette tâche, elle sera accompagnée de Frans Timmermans, Vice-Président exécutif en charge du Green Deal, ainsi que de Valdis Dombrovskis (économie) et Margrethe Vestager (numérique).
Le Green Deal pour répondre à l’urgence climatique ? C’est l’ambition affichée de la nouvelle Commission. Mais en pratique, qu’en est-il ? Est-ce un simple coup de communication ? Les besoins en financement sont énormes et nécessitent une réforme fiscale alors que les portefeuilles stratégiques comme l’économie, le commerce, l’emploi et la cohésion et les réformes sont supervisés par le très libéral Dombrovskis. Le numérique ? L'exécutif européen veut faire de notre continent un leader en la matière. Très bien, mais le numérique responsable, alors ? Un autre challenge est évidemment celui des migrations, une « question existentielle » à laquelle Ursula von der Leyen souhaite apporter la réponse la plus « humaine et efficace ».
POUR LA SOLIDARITÉ-PLS exige, en effet, une réponse « humaine » aux défis contemporains. Oui, la Commission européenne doit œuvrer pour une Europe plus « juste et inclusive », mais elle doit se positionner du côté de ses citoyen.nes, sans mettre des œillères au profit de ses intérêts économiques ! Affaire à suivre…
Solidairement vôtres,
Marie Schuller et Denis Stokkink