Une intervention militaire au coût humain sans précédant
En effet, à la suite des massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre en territoire Israélien, Benyamin Netanyahu a ordonné une riposte afin d’éliminer l’organisation à l’origine de la mort de quelques 1 200 personnes. Les Israélien·n·e·s ont donc pleinement engagé leurs forces dans la bande de Gaza. Le gouvernement a envoyé des troupes terrestres et les bombardements incessants font des ravages depuis des semaines. Cependant, cette intervention est fortement décriée au regard des conséquences terribles sur les plus de 2 millions de palestinien·ne·s vivant sur le territoire.
Selon le Hamas, le bilan s’élèverait actuellement à 17 400 morts, et malgré les controverses autour des chiffres donnés par les dirigeants de Gaza, le drame subit par les Palestinien·n·e·s est irréfutable. Selon l’UNICEF, la bande de Gaza est désormais l’endroit le plus dangereux au monde pour les enfants.
Les États-Unis, plus grands alliés d’Israël
Néanmoins, les États-Unis demeurent des soutiens inconditionnels d’Israël et ne semblent que peu remettre en cause l’intervention et surtout sa forme. Afin de justifier leur refus sur la résolution ; ils ont invoqué l’absence de condamnation des attaques du 7 octobre et également avancé qu’un cessez-le-feu ne résoudrait pas la situation. Selon eux, seul l’éradication du Hamas permettrait de rétablir la paix dans la région. Cette éradication semble ainsi pouvoir se faire à tout prix, quelles que soient les conséquences humaines…
Sur les 13 membres, votant seul·l·e·s les Américain·e·s ont voté contre :11 d’entre eux se sont prononcés en faveur tandis que le Royaume-Unis s’est abstenu. C’est le 35e véto du pays depuis 1970. Jusqu’ici le Conseil de Sécurité n’avait réussi qu’à s’accorder sur de brefs « pauses et couloirs humanitaires ».